armée de l’air et de l’espace


COmment économiser entre 8% et 10% de carburant
pendant les phases de mise en oeuvre et de décolage des aéronefs ?


L’armée de l’air et de l’espace représente la branche aérienne de l’armée française. Dans une démarche aussi écologique qu’économique, l’armée souhaitait diminuer la consommation de carburant de tous les aéronefs (avions de chasse, gros porteurs, hélicoptères, …) de 8% minimum.

A l’étude, les phases de mise en œuvre et de décollage, qui sont les deux phases qui consomment le plus dans le cycle d’utilisation de l’appareil.

L’étude

Pour un aéronef, la phase de mise en oeuvre représente la phase de démarrage et de vérification complète de l’appareil avant son autorisation de quitter le sol. Durant cette phase, les appareils sont alimentés par des groupes électrogènes extérieurs qui consomment entre 600 et 1000 litres de carburant par heure. Ces groupes permettent l’alimentation de plusieurs avions, et sont malgré tout plus économiques que de démarrer réellement les aéronefs.

Ensuite, la phase de décollage comprend l’accélération sur la piste (si nécessaire) et le décollage effectif de l’aéronef jusqu’à atteindre l’altitude cible.

Les solutions proposées

Lors de notre analyse, nous avons relevé beaucoup de sources consommation de carburant annexes qui n’étaient pas prises en compte dans l’étude initiale fournie. Ainsi, nous avons pu mettre en lumière que les véhicules terrestres servant à déplacer les groupes électrogènes d’un hangar à l’autre, les pilotes de la base au hangar et les avions du hangar à la piste de décollage représentaient également une grosse perte de ressources. En réaménageant les base aérienne pour rapprocher les différents points de passages, nous avons estimé le gain de consommation annexe à 27%.

Pour l’économie directe sur les aéronefs, la contrainte principale provenait de l’ingénierie. Il est totalement impossible d’imaginer modifier les aéronefs de l’intérieur. Le coût de recherche et développement pour un système adaptable à tous les types rendrait l’économie de carburant en découlant dérisoire.

Nous avons donc dû trouver des solutions extérieures viables, qui répondent aux besoins écologiques de l’armée de l’air, et nous en avons retenu deux.

La première nécessite une infrastructure différente des pistes de décollage. A l’image de la piste de l’aéroport de Courchevel, une piste en pente permet une accélération naturelle au décollage et un freinage naturel à l’atterrissage. La pente nécessaire étant différente selon le poids de l’appareil, un angle médian permettra un développement de la structure globale de la piste plus facile à réaliser, ainsi qu’une réponse plus globale au besoin.
Dans une démarche toujours plus écologique, les matières premières extraites pour creuser la pistes peuvent servir à la surélever au côté opposé.
Cette solution permet une réalisation rapide et peu coûteuse par rapport au gain apporté. En revanche, elle n’offre pas de solution pour les engins à décollage vertical.

La seconde propose également un ajout à l’infrastructure en construisant une usine à hydrogène sur chaque base aérienne. Ce nouveau carburant, économique et sans danger pour l’environnement, permettra l’alimentation des véhicules de la base pour gagner encore plus sur les coûts annexes.
Dans un second temps, cette usine permettra également de ravitailler un drone. Celui-ci, adaptable sur 3 axes, se place sur les trains d’atterrissage des différents aéronefs. Ses bras de fixations télescopiques lui permettent de s’accrocher à tous les types d’appareils existants ou à venir. Grâce à des moteurs puissants, c’est de drone qui pousse verticalement ou horizontalement les aéronefs pour les aider à décoller. Ainsi, la consommation principale des appareils est déléguée au drone, qui lui tire son énergie d’une source renouvelable et propre.

A ce jour, l’armée n’a mis en place aucune de ces deux solutions.

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